La nuée
Au soir bleui après l'orage, le tronc,
Courbé par le souffle des tourbillons,
Pousse ses branches décharnées
Vers les djinns qui hantent les nuées.
Au-dessus
des landes désolées
Le sifflement du sabbat a l'éternité
Du cycle des radiations spectrales
Et la pureté fantastique du cristal.
dans
la lumière de l'ultime fanal,
la neige, telle une porte spirale,
Perçe l' obscurité blafarde des cieux
Mais, nulle présence, ni Lucifer ni Dieu.
Jean
Rafenomanjato
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