Petite erre du soir
Dans le spectacle des cieux, au couchant
J'ai revu l'eternel retour de shaïtan
et toujours ainsi va le manichéisme
Les lunes froides et les astres morts
vont, bien sur, vaincre l'astre déclinant.
La fleur au chapeau, le mépris aux lèvres
shaïtan déploie son rayon vert.
Et l'astre impérial accepte la nuit sur terre
La nuit aux yeux verts enveloppe lentement
L'astre et ses derniers feux couleur d'or
Et le rayon vert consomme le schisme
Ainsi la petite erre du soir tourne la page
Et la nuit verte rejoue la chute de l'ange.
Jean
Rafenomanjato |