... Je hais le mouvement qui déplace les lignes...
Baudelaire, la Beauté.
Quelque part sur la Terre,
Le cycle du couchant
L'éternité hors l'Histoire.
Sérénité monochrome, quasi naturelle transparence.
Au-delà des contingences, la Beauté et son immanence.
A contrario, la certitude de l'homme non permanent.
Au-delà de l'horizon embrumé,
Peut-être l'homme et ses cités,
Peut-être l'homme et ses passions
Mais ici on est loin de toute cette vaine agitation.
La terre est plus vaste que ces multitudes
Et plus forte que les fourmis humanoïdes.
Ses éons dissoudront notre histoire, même cataclysmique.
Jean
Rafenomanjato
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