L'
hopital
L'étrange
bestiaire de la démence:
les petits renards teigneux,
le hibou aux griffes agressives,
les volatiles hautains et hargneux.
Ces bestioles rouges et grinçantes ravivent
les peurs de mes nuits blanches
la perspective, vers la porte interdite,
Comme un parallèlépipèdique entonnoir
Avec l'hyper-gravité d'un immonde trou noir
Est-ce du sang qui coule sur les lignes de fuite ?
Et puis elle, svelte et belle, infirmière?
Au sein de cette horreur mortifère
Pourtant ses yeux, comme ceux du hibou,
ont la fixité des regard de l'au-delà des fous.
Je me rappelle cette nuit auprès d'elle je crois qu'elle s'est
mise à hurler,
Au coeur de la nuit, je vois des bestioles.....
tu m'a dit que c'était signe de mort
C'est ce qui est arrivé,
au matin tout était fini
Et toi, comment étaient tes bestioles,
Tes messagers de fin de partie.
les as tu vus ?
Jean
Rafenomanjato
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