Matin sur la rivière
Quand l'eau se reflète dans le ciel et que les feuilles elles mêmes réverbèrent
la lumière rose des nuées, sans doute l'aube qui vient là-bas au bout des futaies
renvoie-t-elle une certaine conception des origines et du temps fondée
sur les développements harmoniques d'une chromogénèse où les accords mineurs
et majeurs se répondent grâce à de subtiles altérations portées en quinte ou tierce.
Le pinceau devient un archet qui fait vibrer les lumières originelles
où l'auto référence des roses crée une perspective indécidable
dans un dessein Göedelien qui figure le réel et ses complexes assonances.
Jean
Rafenomanjato |