Sous
un ciel d' hiver
Vers
les confins désolés de la Margeride
Tu as déposé depuis ta palette inéluctable
Les éclats mono-chromatique et splendides
d'un après-midi engourdi par un froid implacable.
Derrière le portique ouvert par les bouleaux,
Et fermé par la marche des nuages de neige,
Près de l'horizon où gris, bleus et roses
Sentre-mêlent et se démêlent aussitôt,
Le village presque terré dans la plaine,
Les fenêtres obstruées de neige,
Écoute passer les heures
Avant le silence mortel de la tourmente.
Jean
Rafenomanjato |