Les cercles de sa nuit.
À
Sauveterre, là-haut, la nuit,
Dans la baraque de granit,
Sous le toit de lauzes. A la lune levée
Qui éclaire les ormes décharnés et gelés
Sous mon crâne en crise je pense
Parfois au suicidé d'Auvers sur Oise.
Même
les docteurs d'aujourd'hui n'auraient pas su guérir cette mélancolie
farouche.
Comme les sphères impératives qui enferment le Prisonnier
dans son village très british
Et cauchemardesque, les cercles de sa nuit confine la folie.
Mais l'explosion des bulles orange peut être cataclysmique.
Et lhommage de Denise au génie cyclothymique
Fait de la dichromie le dessin de sa schizophrénie.
Jean
Rafenomanjato |